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L'épicurien

Tu l’effleures par tes caresses, tu lui poses ton regard passionnel tout en goûtant à son calice. Tu dégustes tel l'épicurien le désire, tu domptes les sensations, plonge dans les limbes des ardeurs de feu.

Tu chevauches l'étalon de jouissance. 

Cavalier de l'orgasme, tu ne cesses de galoper poursuivant les traces de l'usufruit ... délectation.

Tu fantasmes sans cesses, l'ébène de printemps rougie de convoitise sensuel, rêvant à l'éclosion du pétale de passion au cratère de lune.
Sodomite épicurien pourléchant une philosophie, tu sèmeras la sève de la connaissance au fondement de la félicité.

L'extase rugit d'un artifice dominateur. Tonnerre, les foudres pénètres ton âme d'insurgé pour te soumettre aux lois de fondement d’Épicure.
Laisse toi pénétrer par la liberté, adonnes toi aux plaisirs, abreuves toi, enivres toi ! Nuls blasphèmes d'épouser le charnel, prend ton envole sur les pâtures de passions.
Prendre le plaisir de la vie, le partager, l'invoquer et le propager dans le plus simple appareil.

Un rêve que tu caresseras avec l'amant d'un crépuscule.

                                                                                                                                                          Ton serviteur Épicurien.

"L'Epicurien"
Le Phoenix
Décembre 2013